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retour page d'accueil retour sur ce café des sciences Le compte-rendu
Texte Titre:
l'acidification
des océans peut être plus grave que le réchauffement climatique pour les générations futures. Mercredi dernier au
bar des deux rivières de Morlaix, le café des sciences présenté par le Professeur Robert Bellé à bien marqué son originalité de présenter au public la science d’aujourd’hui et ses conséquences sociétales pour demain. Les auditeurs ont beaucoup apprécié l’exposé de l’excellente
pédagogue
Sophie Martin chercheuse au CNRS de la station biologique de Roscoff. Elle a montré que l’effet de l’augmentation du gaz carbonique due à l’activité humaine et ayant commencé avec l’ère industrielle dans les années 1950 avait une conséquence surprenante sur l’augmentation de l’acidité des océans du globe. Cette augmentation claire et mesurée en moins de 2 générations était maintenant devenue inéluctable. La conférencier a montré grâce à ces études que les conséquences de l’acidification était très importante pour la vie marine, animale ou végétale et en particulier, que l’effet était sésastreux sur le « maerl » , dépôt littoral formé de fin gravier et de débris d'algues refuge et abri d’un écosystème très complexe qui mis des siècles à s’établir au fond des océans. L’acidification perturbe déjà l’écosytème marin et pourrait provoquer des changements incontrôlables dans la reproduction des espèces et de leur biodiversité et pouvant aller jusqu’à une atteinte de toute la chaîne alimentaire. Les auditeurs ont ainsi compris qu’à côté du réchauffement climatique cette acidification serait très préjudiciable aux habitants de la planète et qu’ils serait bien temps de limiter le plus possible les émissions de gaz carbonique comme le recommande le GIEC. |